DIFFERENTES REGLEMENTATIONS :
Une activité bruyante, non inscrite dans la nomenclature des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE), se doit de respecter les conditions d’émergence fixées à l’article R 1336-9 du code de la santé publique
Article R 1336-9 du code de la santé publique :
- +5 dB(A) en période diurne (7 heures à 22 heures), + 3 dB(A) en période nocturne (22 heures à 7 heures), valeurs auxquelles il est ajouté un terme correctif fonction de la durée cumulée d’apparition du bruit, variant de 0 à 9 (plus le bruit est de courte durée, plus l’émergence maximale admissible est importante).
- Si l’activité est un lieu musical fermé, une étude de l’impact des nuisances sonores doit être réalisé et tenu à la disposition des agents chargés du contrôle. Si l’établissement est contigu à un tiers, il est non seulement soumis au respect des émergences fixées par le code de la santé publique mais il se doit également de ne pas dépasser l’émergence de + 3 dB par bande d’octave, centrée sur les bandes 125,250, 500, 1000, 2000 et 4000 Hz, et l’étude de l’impact doit être complétée par un certificat d’isolement acoustique.
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Usine en fonctionnement le soir
Pour les ICPE , Décret du 21 janvier 1997, un arrêté d’exploitation définit les objectifs réglementaires :
Décret du 21 janvier 1997
- Un niveau de bruit en limite de propriété de jour et de nuit à ne pas dépasser : le décret prévoit 70 dB(A) le jour et 60 dB(A) la nuit mais ces valeurs peuvent être diminuées lors de l’établissement de l’arrêté d’exploitation et une émergence de 5 (ou 6) le jour et 3 (ou 4) la nuit.
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Usine en fonctionnement le jour |